Des robes aux jupes courtes dévoilant ses jambes, “les plus belles de Paris” selon Karl Lagerfeld, à 67 ans, Brigitte Macron a un beau style. Depuis son arrivée à l’Elysée en 2017 après qu’Emmanuel Macron est devenu président de la République, la Première dame de France est devenue une référence en matière de mode et a su faire rayonner l’élégance française au-delà des frontières. Avec le temps, la First Lady préfère désormais des pièces aux manches plus longues et des ensembles un brin plus structurés. Mais, qui paie ses tenues signées de célèbres créateurs, à l’image de Louis Vuitton ou de Balmain ?
C’est elle qui paie les vêtements qu’elle porte, en tout cas la plupart, car bien souvent, les robes arborées par Brigitte Macron lors de représentations officielles, à l’instar des dîners ou des voyages à l’étranger, sont généreusement prêtées par les maisons de couture. Dans un article paru en 2018, Libération expliquait qu’elle ne dispose pas de frais de représentation.
Le directeur artistique de Louis Vuitton, Nicolas Ghesquière, “a commencé à lui prêter des vêtements pendant la campagne présidentielle” et a continué lorsque l’épouse d’Emmanuel Macron est arrivée à l’Elysée, confiait son entourage à Libération. D’autres marques “essentiellement françaises” lui ont ensuite emboité le pas. “Elle a accepté, car même si elle continue d’acheter des vêtements, le rythme des déplacements fait qu’elle a besoin de faire appel à des couturiers. Ce sont toujours les marques qui viennent lui proposer des vêtements, elle ne fait aucune demande”, a tenu à préciser son cabinet.
Bien que Brigitte Macron conserve certaines pièces des fois, notamment des manteaux, le temps d’une saison, “quelques jours après l’événement” le plus souvent, elle les rend, avait confié son cabinet à Libération en 2018. Les superbes tenues portées par Brigitte Macron ne font donc que transiter dans son dressing élyséen. “Brigitte Macron ne conserve jamais ces tenues, restituées à l’issue des ‘VO’ (voyages officiels, ndlr). Dans un souci de transparence, son cabinet a d’ailleurs fait rédiger un accord-cadre sur les prêts de ces vêtements afin d’instaurer une véritable séparation entre sa garde-robe privée et son dressing officiel. Œuvres éphémères, ses tenues sont parfois décousues, parfois conservées en l’état”, indiquaient dans leur livre “Madame la présidente”, paru un an plus tard, les journalistes Ava Djamshidi et Nathalie Schuck.
“Tous les cadeaux faits à la présidence appartiennent à l’Elysée et sont inventoriés : ils restent donc une fois les occupants actuels partis”, notait son cabinet auprès de nos confrères ; la principale intéressée ne pourrait pas accepter tous les cadeaux, ou plutôt les “prêts”, qu’on lui fait, rapporte Gala. De plus, tous les présents d’une valeur supérieure à 150 euros “sont systématiquement refusés selon une règle interne au Palais”, affirmait le cabinet de la Première dame.